La GOGUETTE de la BONNE GOUALANTE réunit cinq chanteurs, musiciens et comédiens qui parcourent l’histoire de la chanson sociale en France du Moyen-âge jusqu'à nos jours. Une quarantaine de chansons - en extraits et in extenso - illustrent un propos théâtralisé sur le thème du rapport de la chanson à l’histoire et au mouvement ouvrier.
Goguette : société chantante populaire sous la Restauration et Louis-Philippe. Des chansonniers artisans et ouvriers y faisaient entendre leurs textes, souvent imprégnés de critique sociale et politique. La meilleure production de la soirée y était récompensée par ... un broc de vin ! La police surveillait étroitement les goguettes, graines de sédition, aussi se déplaçaient-elles fréquemment de cabaret en cabaret. Elles portaient des noms fantaisistes ; l’une d’elles, la Goguette des Animaux, attribuait à chacun de ses membres un nom d’animal...Les goguettes disparurent sous le Second Empire, victimes de la répression et de la concurrence des cafés-théâtres.
L’argument du spectacle est la tenue d’une goguette qui entreprend de choisir la plus belle chanson populaire de tous les temps ! On nomme un président, un vice-président, un maître des chants et les candidatures fusent. Les avis divergent et s’affrontent au travers des propositions, les différents courants du mouvement ouvrier. De nombreuses péripéties viennent troubler la séance : mouchards, bombe anarchiste, intervention de la police...
|
|
|
 |
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
